Rencontre au Chambon-sur-Lignon
Nous nous retrouvons samedi matin entre conseillers des consistoires de la Montagne et de la Loire : nous avions déjà travaillé ensemble lors des élections précédentes. Bien sûr, ce ne sont pas tout à fait les mêmes.
Café d’accueil et échanges amicaux ! Chacun est content de se trouver là et un jeu dynamique précise les rencontres. Peu de nouveaux ou futurs candidats ! Mais une bonne vingtaine de participants.
L’équipe d’animation a aussi un peu évolué mais Myriam Moyen en manifeste la continuité.
En terme de convivialité, le repas, prévu « tiré des sacs » comme on disait autrefois, est l’occasion d’échanges et de partages (plat et paroles) ; c’est donc dans un climat sympathique et chaleureux que se déroule cette journée.
Pour permettre la participation de tous, des groupes de travail sont constitués au hasard : en atelier, nous devons représenter notre Église, Église protestante unie de France, telle que nous la connaissons.
Les niveaux de connaissance sont très divers, du presque rien à « tout, tout, tout sur… » ! Chaque groupe partage ses informations et produit son schéma. À noter qu’une aide est donnée grâce à des petits papiers portant des éléments à ne pas oublier.
On construit donc en rond, en pyramide élargie… avec un centre, avec 2 extrémités (synode et Église locale !) et surtout on discute, on recommence, on explique aux moins informés… et quand la cloche met fin à l’exercice, chaque groupe est soudé et témoigne de son choix. Tous les schémas répondent à la problématique donnée.
Ne pas oublier que c’est le Saint Esprit qui nous conduit et conduit notre Église ! Merci.
Martine Chauvin, Magazine Réveil
Pierre Meunier : « j’ai franchi le pas »
Comme dans bien des Églises locales, les candidats aux élections du Conseil presbytéral ne se bousculent pas. L’engouement n’est pas évident, mais en Église, on parlera plus d’un engagement. À la paroisse d’Aubenas-Vals, pour Myriam Bermond, la présidente du Conseil presbytéral, c’est un souci. Encore que, car parmi les quelques nouveaux membres discernés, la candidature de Pierre Meunier mérite un éclairage particulier. Pierre Meunier est issu d’une famille de catholiques pratiquants à Saint-Chamond. Aujourd’hui retraité, Pierre Meunier vit avec son épouse dans le sud de l’Ardèche depuis une quarantaine d’années. Celui qui a exercé le métier d’éducateur spécialisé explique son cheminement.
« C’est un long chemin parcouru de réflexions. J’ai suivi mes parents, engagé moi aussi du côté catholique. Mais depuis sept, huit ans, quelque chose trottait dans ma tête : cela ne me convenait pas vraiment et je me posais beaucoup de questions sur le fonctionnement de l’Église catholique. » Pierre part quelque peu en exploration. Le voilà qui se rapproche du monde protestant. Il écoute, il échange avec des protestants. Il rencontre à plusieurs reprises le pasteur David Facchin. Suite à son exploration et à ces discussions, il en vient à changer de cap : c’était en 2022. Pierre fait désormais partie de l’Église protestante unie d’Aubenas-Vals. « Vous savez, ce fut un long cheminement, ce n’est pas si facile de quitter une institution. »
Christian Prost, Magazine Réveil