Être conseiller presbytéral ? Marc Thessot, Le Chambon-sur-Lignon

Nous reprenons notre rencontre de conseillers presbytéraux dans le cadre du renouvellement des Conseils à venir.

De l'art d'œuvrer ensemble, au service

Je termine mon premier mandat de conseiller presbytéral au Chambon-sur-Lignon. C’est une expérience que je trouve très enrichissante. J’ai toujours aimé le travail en équipe et c’est précisément ce vers quoi il faut tendre dans un Conseil presbytéral. Chacun a ses forces et ses faiblesses, ses disponibilités et ses limitations. La charge de travail et la charge mentale se répartissent selon les possibilités de chacun. Au début de mon mandat, mon travail de principal de collège me laissait peu de temps. Depuis que je suis retraité, mon investissement peut être plus important.

 

Un engagement des possibles et non des impossibles !

Le Conseil presbytéral se réunit une fois par mois. Certains conseillers qui travaillent et ont des charges familiales importantes sont présents au CP, mais ne peuvent pas aller beaucoup plus loin dans leur investissement. Leur présence est malgré tout précieuse, car elle permet d’avoir des regards différents sur nombre de situations et de questionner certaines pratiques. Tout cela pour dire que si on attend que les conditions optimales soient réunies pour s’engager, on pourrait ne jamais le faire. On entre dans cet engagement avec ce qu’on est et ce qu’on peut donner et une équipe est là, dans sa diversité et sa complémentarité pour assurer la gouvernance de la paroisse. Certains ont de l’expérience, c’est précieux et réconfortant.

 

Dans le respect des sensibilités

Tout au long de ce mandat, j’ai apprécié ces temps d’échange où on avance dans cette gouvernance de la paroisse tant sur le plan spirituel que sur le plan matériel et organisationnel. Il est important de mettre en place des modalités d’échange, de prise de parole et d’écoute. Il est arrivé que comme le disent les Anglo-saxons, on fasse sur certaines situations, le constat que « we agree to desagree » (on soit d’accord pour dire qu’on n’est pas d’accord). C’est normal : dans une Église, il peut y avoir des divergences de points de vue, d’appréciation et de sensibilité. Rien n’est grave, on avance à notre rythme.

Je propose de poursuivre mon engagement pour les quatre années à venir avec confiance et joie.

 

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