Les conseillers régionaux se retrouvent une petite dizaine de fois durant l’année, entre deux synodes régionaux, souvent sur deux jours, parfois pour une brève rencontre par visio. Une fois par an, en mars, le conseil se réunit durant trois jours : depuis quand perdure cette tradition ? Nous ne le savons pas et les plus anciens l’ont toujours connue !
Des conseils bien remplis
Les réunions du conseil régional suivent toujours, à peu près, le même ordre du jour : des temps d’aumônerie, des nouvelles des uns et des autres, des Églises locales, des pasteurs ; un temps sur les finances, sur la question des bâtiments ; une réflexion sur le pourvoi des postes ; des discussions sur des sujets de fond ; le point sur les différents travaux en cours ; les suites et/ou la préparation des synodes régionaux.
Sont présents lors de ces séances les conseillers élus, bien évidemment, mais également les ministres régionaux, invités permanents. D’autres invités peuvent être conviés en fonction des sujets abordés durant les séances.
Un conseil pour prendre le temps
Le « week-end long de mars » s’organise, selon les années, comme un temps de retraite et ressourcement, ou comme un temps pour aller à la rencontre d’un consistoire. Cette année, les membres du conseil régional, les ministres régionaux, la secrétaire régionale, Françoise d’Élbreil, la comptable – chargée de mission, Marie-Hélène Leborgne ainsi que des invités se sont retrouvés dans la Drôme, à Châtillon-Saint-Jean, dans un gîte convivial, chauffé par une unique cheminée.
Partager trois jours de vie permet de se rencontrer différemment, de vivre des temps du quotidien ensemble : ménage, cuisine, vaisselle, repas, jeux de société et balade.
Grandir au contact de l’autre
Durant cette session, nous avons été au bénéfice de temps d’aumônerie préparés par notre président, Robin Sautter, qui nous a partagé également ses talents de musicien.
Nous avons ainsi suivi la méthode développée par Joanna Macy sur « le travail qui relie » (dans son ouvrage Écopsychologie pratique et rituels pour la Terre. Revenir à la vie) : affirmer la gratitude ; reconnaître et honorer notre douleur pour le monde ; voir avec des yeux neufs ; passer à l’action.
Nous avons également reçu parmi nous Francis Odier qui nous a entraînés dans son parcours de vie en lien avec la question de la justice climatique. Nous sommes ressortis de cette rencontre avec la certitude de l’importance des interactions entre les êtres vivants et entre les êtres vivants et l’environnement.
Ce week-end de rencontre, malgré les longues heures de travail, permet à chacun de rencontrer l’autre différemment des sessions habituelles, de prendre le temps de se poser pour discuter de tout et de rien et de se découvrir véritablement frères et sœurs.