Nicolas Caudal – Le Puy, Yssingeaux et disséminés
Nicolas, 40 ans, est arrivé au Puy pour y « faire son proposanat », ces deux années de ministère pastoral après les études de théologie et avant l’engagement définitif comme pasteur dans l’EPUdF.
Pourtant il n’est pas sans expériences : d’abord fonctionnaire à Bercy, il a passé, après sa licence, une année comme chef du projet Bible pour les jeunes à l’alliance biblique. Il a assuré des suffragances (remplacements) pendant un an, dans deux paroisses différentes : l’une en ville moyenne et l’autre en milieu rural (six temples). Il termine juste ses stages de Bafa : une solide préparation donc !
Fils d’un couple mixte engagé, il revendique la double culture chrétienne, protestante par sa mère et catholique par son père. La dimension œcuménique de l’Église du Puy n’est donc pas pour l’inquiéter. Et le consistoire de la Montagne l’a intéressé par sa collégialité (quatre pasteurs et pasteures) et le dynamisme de vie consistoriale engagé dans le projet « Ouverture, on s’aventure ».
Il porte un grand intérêt à la Bible, dans ses langues d’origine, surtout le grec : c’est un peu la voie qui l’a conduit en fac de théologie.
Nous lui souhaitons beaucoup de satisfaction dans son ministère et nous réjouissons de sa venue.
Ève Konarski – Baronnies
« J’ai soif de me laisser guider par le Christ », m’explique la nouvelle pasteure proposante des Baronnies. Je veux « entendre Sa voix dans celle des autres, affûter mon regard à leurs attentes et leurs besoins. Ce monde a tant besoin de la Bonne Nouvelle ! » Issue d’une famille athée, avec un solide parcours dans l’Église catholique, Ève Konarski vient d’emménager dans le presbytère de Nyons après trois années d’études complémentaires de théologie à l’IPT et un stage à la paroisse de Lyon Terreaux. Installée depuis longtemps en Auvergne-Rhône-Alpes, où elle a travaillé dans le domaine social et l’accompagnement des jeunes, elle ne manquera pas d’expérience en animation !
De ses engagements au sein de l’Église catholique, elle a beaucoup reçu. Puis, sont apparus des « lieux de discordance, croissants, profonds » sur le fonctionnement de l’institution, son rapport au monde, la place des femmes bien sûr… On imagine le grand chambardement dans ses entrailles et le long cheminement qui s’en suivit. Une reconversion, au sens chrétien du terme. « Une Pâque, ajoute-t-elle, faite d’émondage, de mort et de renaissance, à l’image du Christ, crucifié et ressuscité. » À elle qui avait soif de lire les Écritures en public, l’occasion lui est désormais donnée de prêcher la Parole.
Hope Koffi Nenonene – Tence, Devesset
Hope est né le 20 mars 1964 au Togo. Fils de l’institutrice Rebecca et du pasteur Jean Nenonene, il a fait ses études de philosophie au Togo, puis de théologie à Yaoundé et à Montpellier, sanctionnées par un doctorat en théologie systématique, option psychoanthropologie religieuse.
Marié en 2001 à Bérengère Faïsse, professeure des écoles, qui vient d’être nommée à l’École primaire publique de Montfaucon, village voisin de Tence, Hope a servi d’abord dans son Église d’origine (Église évangélique Presbytérienne du Togo) comme chef division jeunesse qu’il cumulait avec le poste de directeur du département de la protection et de la promotion sociale, chargé de cours au Séminaire Pastoral d’Atakpamé.
Envoyé par la Cevaa – Communauté d’Églises en mission – auprès de l’Église évangélique en Kanaky Nouvelle-Calédonie et aux Îles Loyauté, il y a exercé son ministère pastoral à la paroisse du Vieux Temple de Nouméa de 2005 à 2011 et assuré la formation des cadres de cette Église d’accueil.
Pour lui aussi, une expérience variée et des bases solides pour enrichir son ministère à Tence : joie pour nos frères et sœurs de l’accueillir dès ce début juillet !
Hope et Bérengère sont les parents de Nathan Kwakou, 21 ans, étudiant à Montpellier. Bienvenue à eux.
Ludivine Odier – Portes-lès-Valence
Originaire du nord de Lyon, Ludivine est la nouvelle pasteure proposante de la paroisse de Portes-lès-Valence. Mariée et maman d’un petit Timéo (18 mois). Elle vient d’une famille d’instituteurs athées et laïcs. « Les questions d’ordre spirituel et religieux étaient facilement éludées, voire n’avaient pas leur place dans nos conversations », indique-t-elle. À 18 ans, Ludivine est en colocation avec le fils d’un pasteur et lui pose beaucoup de questions sur Dieu, la religion, la foi, l’Église. En 2012, elle assiste à un culte au Grand temple de Lyon. Elle suit son cheminement et décide de se tourner vers la théologie pour devenir pasteure. Elle suit des cours par correspondance. « Je n’ai jamais cessé d’entendre l’appel que j’avais reçu pour devenir pasteure. » Un long cheminement, beaucoup de ténacité, mais surtout la foi. En 2014, Ludivine rentre à la Faculté de théologie de Montpellier jusqu’en 2023 avec en poche un Master 2 en théologie : Église et société. Ses passions : l’animation de la jeunesse et la couture.
Serge Wüthrich – Est lyonnais
De nationalité suisse, marié et père de deux grands enfants, j’ai consacré la première partie de ma vie professionnelle au domaine de la physique. Après avoir travaillé notamment au service d’Hermès (projet européen de navette spatiale), j’ai choisi de retourner sur les bancs de l’université de Genève pour devenir messager d’un autre dieu, le Dieu bienveillant et miséricordieux.
Durant dix années, j’ai eu le privilège d’accompagner avec joie quelques communautés du Poitou rural. L’envie de changer de contexte a conduit notre famille en région parisienne, d’abord en Seine-Saint-Denis puis dans le Val-de-Marne. Cette transition m’a offert l’opportunité de découvrir sur le terrain le dialogue interreligieux et le multiculturalisme.
Vaudois j’étais, Vaudais je suis depuis le 1er juillet. Ma conviction est que les territoires socialement défavorisés, où se mêlent une grande diversité de cultures et de cultes, offrent des opportunités passionnantes de porter l’Évangile en paroles et en actes.
Article publié dans le numéro papier du magazine Réveil de septembre 2024. Retrouvez Réveil sur le site de la Presse régionale protestante !